RACE ACROSS BENELUX 2026 - Ultra Cycling: LES PARCOURS EN DÉTAIL
Race Across Benelux 1000 km – Entre plaines, plateaux, vallées encaissées et culture brassicole : le Benelux comme vous ne l’avez jamais parcouru. L’ultra Cycling du nord.
Parcours imaginé par Race Across - tracés et reconnus par Ben Georges et son équipe.
Tous nos parcours sont encore sujets à modification suite aux autorisations préfectorales en cours et aux reconnaissances menées jusqu’à quelques semaines avant la course. Notez que ces parcours peuvent encore évoluer — les fichiers GPX seront envoyés 30 jours avant l’événement.
Photo libre de droit, paysages de la race across bénélux
Le Benelux n’est pas qu’une mosaïque de pays. C’est une triple identité. Un territoire où l’on glisse des horizons plats d’Amsterdam aux vallons ardennais, où les frontières s’effacent, où les cultures se mêlent, où la bière raconte l’histoire. En 2026, la Race Across Benelux 1000 km vous propose une aventure unique en deux actes : une traversée Amsterdam → Arlon, suivie d’une boucle d’Arlon → Arlon plus sauvage, plus escarpée, plus intérieure.
Deux traces très différentes. Une seule promesse : un défi dense, nerveux, culturel et inattendu, au cœur de trois pays aux identités fortes.
FICHE D’IDENTITÉ — RACE ACROSS BENELUX 1000 KM
🏁 Format : Traversée + boucle (Amsterdam → Arlon → Arlon)
📍 Départ : Amsterdam
Date : retrait dossard et départ 27 mai 2026
🎯 Arrivée : Arlon (Belgique)
🌍 Pays traversés : Pays-Bas → Belgique → Luxembourg
📏 Distance totale : 1048 km
⛰ Dénivelé cumulé : ≈ 11 900 m D+
🔁 Structure :
1ère partie : Amsterdam → Arlon (533,5 km – ~4 700 m D+)
2e partie : Boucle Arlon → Arlon (515.3 km – 7 165 m D+)
Illustration race across Bénélux 1000km - edouard Hanotte
Territoires emblématiques :
Amsterdam, Rotterdam, Gouda, enclaves de Baarle-Hertog/Nassau, Limburg, Valkenburg (Cauberg), Hautes Fagnes, barrage de la Gileppe, Mullerthal, Vianden, Ardenne belge, Luxembourg, Gaume & Pays d’Arlon.
Fil rouge culture & bière :
Amstel – Heineken – Achel – Diekirch – Achouffe – Simon – Leffe – Maredsous – Chimay – Rochefort – Rulles.
ACTE 1 — Amsterdam → Arlon (533,5 km – ≈ 4 700 m D+)
Des canaux du Nord aux premiers reliefs ardennais : prendre le rythme, sentir le vent, comprendre le Benelux par sa géographie.
Photo libre de droit - pixabay
Un départ au niveau de la mer. Littéralement.
Amsterdam, altitude 0 m. Un décor plat, ordonné, traversé par l’eau et les vélos. Ici, l’ultra-distance prend son vrai sens : on démarre sans résistance, laissant les jambes trouver leur musique dans ces longues lignes droites balayées par le vent du Nord.
La route file vers Rotterdam puis Gouda — car au Benelux, une bonne bière commence souvent avec un peu de fromage. Les silhouettes urbaines s’effacent, remplacées par les digues et les grandes plaines hollandaises. Le tempo est rapide, limpide. Une première invitation à gérer son effort avec intelligence.
Un voyage dans la géographie étrange des frontières
Baarle-Hertog / Baarle-Nassau.Un puzzle unique en Europe : des enclaves belges dans les Pays-Bas, parfois maison par maison. Rouler ici, c’est sentir que cette course ne se contente pas d’explorer des paysages. Elle explore aussi l’histoire des frontières et l’étrangeté du territoire.
La frontière entre Belgique et Netherlands - photo libre de droit
Entrée en Belgique : la Campine et les premières bosses
À Achel, la tradition monastique guide le passage.La route devient plus granuleuse, moins lisse que les kilomètres précédents. Le relief commence à respirer — courts talus, petites relances, rythme plus haché. Le Limbourg belge annonce la couleur : ici, rien n’est très haut, mais rien n’est vraiment plat.
Et puis, un nom qui parle aux cyclistes : le Cauberg, à Valkenburg (Pays-Bas). Juge de paix de la Amstel Gold Race
Une montée courte, piquante, célèbre pour sa dramaturgie lors des championnats du monde.Un premier rappel : le Benelux sait faire mal, même sans altitude.
Des Fagnes au Grand-Duché : la diagonale sauvage
La trace plonge ensuite dans les Hautes Fagnes, territoire minéral et préservé, avant de longer le barrage de la Gileppe, imposant, silencieux, presque intimidant de tranquillité.
Puis vient la frontière.Le Luxembourg s’ouvre par Troisvierges, point d’entrée d’un pays compact, dense et surprenant. Le relief se durcit : vallées profondes, forêts épaisses, rythmes qui cassent la ligne.
Le Mullerthal, surnommé « Petite Suisse », offre un décor inattendu : falaises de grès, gorges étroites, petites routes serpentines. Puis Vianden et son château perché, l’un des plus beaux panoramas cyclables du pays.
Le final vers Arlon : des rampes sèches, un parfum de défi
Derniers kilomètres : retour en Belgique. Le secteur Waltzing – Chapelle Rentert réveille les jambes. Montées courtes, parfois brutales, qui surgissent au moment où le compteur kilométrique bascule vers 500.
La place de ARLON en Belgique - photo: @jennifernguyen.p @tristankz_ @tristan.dkg
C’est une arrivée à Arlon au goût de bière, de sueur et de caractère. Une traversée d’Europe en miniature, d’un pays à l’autre, d’une culture à une autre, sans jamais rompre le fil du voyage.
En une phrase
Un Amsterdam → Arlon de caractère, mêlant grandes plaines, montées nerveuses et culture beer-friendly, pour une arrivée punchy dans le Pays d’Arlon.
ACTE 2 — Arlon → Arlon (533,5 km – 7 206 m D+)
L’Ardenne sans filtre. La bière comme fil conducteur. Le Luxembourg en voisin. Une boucle exigeante, casse-pattes et profondément identitaire.
Si la première partie est une traversée, la seconde est une immersion. Un voyage circulaire, plus technique, plus engagé, plus serré. Ici, le Benelux révèle son côté montagnard — oui, montagnard — avec 7 165 m D+ sur 533 km.
Les premières vallées : Attert, Haute-Sûre
La boucle quitte Arlon vers le Luxembourg, direction Redange-sur-Attert, ancienne terre brassicole. Les vallées s’enchaînent : Attert, Haute-Sûre, puis l’entrée en Ardenne.
Les paysages deviennent plus rugueux. Des forêts profondes, des rivières puissantes, des villages accrochés aux pentes. La route roule, mais jamais longtemps : c’est la définition même du profil casse-pattes.
Le Luxembourg brassicole : histoire et culture
À Wiltz, cœur historique du pays, les coureurs traversent un territoire où la bière est un patrimoine. Brasserie Simon, musée national : un arrêt symbolique dans cette boucle qui mélange endurance, géographie et culture locale.
L'Ardenne belge : le terrain de caractère
Houffalize. La Roche-en-Ardenne. Des noms connus des fans de cyclo-rando, de VTT, de classiques exigeantes. Des montées courtes, violentes, souvent en forêt, avec un bitume parfois granuleux mais une atmosphère unique.
Le parcours plonge ensuite vers la Meuse à Dinant, majestueuse, verticale, théâtrale.
Puis l’Ourthe, la Lesse… ces vallées encaissées où les villages semblent figés dans le temps.
Dinant - Belgique -
Les lacs, les parcs, les enclaves naturelles
Cap sur les Lacs de l’Eau d’Heure, puis le Parc national Entre-Sambre-et-Meuse, territoire sauvage et préservé. Des étangs de Virelles à la Gaume, la trace devient plus lumineuse, plus large, presque méridionale en tonalité. La Belgique se montre multiple et profondément vivante. Le Benelux s’efface : c’est la nature qui parle.
Le fil rouge de la bière — Achouffe, Rochefort, Chimay, Leffe, Ciney
Ce n’est plus seulement un parcours. C’est un pèlerinage dans la culture brassicole du Benelux :
Achouffe et son emblème légendaire (Les nains de la Chouffe)
Ciney, ses places, ses tours, ses bières
Leffe, abbaye, l’histoire, les pierres dorées
Maredsous, ses traditions monastiques
Chimay, incontournable trappiste
Rochefort, puissance de l’Ardenne et excellence trappiste
Une succession de lieux qui racontent un pays autrement qu’à travers ses routes.
Un final intense : le Hirtzenberg, puis la descente vers l’arrivée
Dernière difficulté, dernier test. Le Hirtzenberg, petit par sa longueur, grand par son intensité. Le genre de montée qui fait parler les jambes après 950 km cumulés.
Puis la route bascule. On plonge vers Arlon, dans cette sensation si particulière de rentrer chez soi après un voyage long, dense, presque initiatique.
Race Across Benelux 1000 km
Une aventure en deux chapitres.Deux territoires, deux lectures, deux efforts différents.
Mais un seul esprit : celui d’un ultracyclisme dense, culturel, authentique et ancré dans l’histoire de trois pays qui ne se ressemblent pas mais se complètent.
Race Across Benelux – 500 km
FICHE IDENTITÉ — RACE ACROSS BENELUX 500 KM
🏁 Format : 500 km (Boucle 200 km + Boucle 300 km)
Date : retrait dossard 28 mai 2026 / départ 29 mai 2026 dès 08h00
📍 Départ / Arrivée : Arlon (Place Léopold)
🌍 Pays traversés : Belgique ↔ Luxembourg
📏 Distance totale : 528+ km
⛰ Dénivelé cumulé : ≈ 8 550 m D+
🔁 Concept : Deux boucles distinctes – un format logistique facile / une lecture complète du territoire
🗺 Territoires traversés :
Vallée de l’Attert
Forêt d’Anlier
Haute-Sûre & Esch-sur-Sûre
Luxembourg-Ville
Gaume (Lamorteau, Virton, Meix-devant-Virton)
Orval & ses forêts monastiques
Florenville & Bouillon
Remontée de la Vallée de la Semois
Ardenne & Pays d’Arlon
Illustration race across bénélux - edouard Hanotte
Deux boucles, une seule histoire : l’endurance en format circulaire
Le format 500 km de la Race Across Benelux n’est pas un simple découpage du parcours : c’est une philosophie. Un concept pensé pour faciliter la logistique tout en offrant un défi dense, cohérent et profondément ancré dans l’identité du territoire : celui du sud de la Belgique et du Luxembourg, entre Ardenne, Gaume, vallées profondes et culture brassicole omniprésente.
Composé de deux boucles complémentaires — 200 km (Belgique ↔ Luxembourg, Forêt d’Anlier, Haute-Sûre, brasseries artisanales) +300 km (Vallée des Sept Châteaux, Luxembourg-Ville, Gaume, Orval, Semois, Ardenne) —le 500 km construit une vision complète du Benelux rural et frontalier.
Là où la boucle 200 km joue sur l’intensité et la densité, la boucle 300 km raconte l’ampleur, les transitions culturelles et les vallées profondes. Ensemble, elles forment un récit en deux chapitres, au départ et à l’arrivée d’Arlon :deux voyages différents, un seul fil rouge — l’endurance, le relief, et la bière comme langage culturel.
Ce format offre une lecture unique du territoire :pas d 'ascensions alpines, mais une accumulation de bosses, de vallées et de relances qui génère une fatigue progressive, un défi idéal pour les cyclistes endurants qui aiment gérer, absorber, relancer et tenir dans la durée.
Voici le détail des 2 boucles :
Boucle 1 : Race Across Benelux – Boucle 200 km :
Un concentré d’Ardenne, de Luxembourg et de culture brassicole**
Si le 1000 km raconte une odyssée sur plusieurs frontières, la boucle 200 km est son concentré d’essence : un format court, nerveux, dense, créé pour celles et ceux qui veulent vivre l’esprit du Benelux dans ce qu’il a de plus authentique — ses vallées encaissées, ses forêts profondes, ses villages brassicoles et ses routes qui ne cessent jamais de monter.
Créée par Ben Georges, cette boucle 202 km – 3 553 m D+ est un défi complet, exigeant, mais accessible à toute cycliste ou cycliste prêt·e à tenir un effort constant sur une journée intense en altitude, en culture… et en caractère.
Départ et arrivée Place Léopold, en plein cœur d’Arlon : un cadre urbain chaleureux pour lancer une traversée 100 % transfrontalière.
Un départ depuis Arlon : quitter la ville pour entrer dans la nature
Arlon s’éveille, les cafés ouvrent leurs portes, les pavés résonnent sous les roues.
Rapidement, la ville laisse place à une campagne vallonnée : petites routes agricoles, bosquets ardennais et premières rampes qui annoncent la couleur.
Ici, rien n’est plat. Chaque virage cache une nouvelle bosse, chaque descente ouvre sur un vallon. L’ultra commence dès les premiers kilomètres, non pas par la distance, mais par le rythme — un enchaînement de montées courtes, parfois abruptes, qui demande une gestion d’effort intelligente.
Le Luxembourg en voisin : une culture, un relief, une identité
Passée la frontière, le Grand-Duché offre un décor différent : routes parfaitement lisses, villages impeccables, vallées pleines de caractère.
C’est une autre manière de rouler : plus en forêt, plus encaissée, plus silencieuse.
Le parcours traverse le Parc naturel de la Vallée de l’Attert, avant de s’enfoncer vers les contreforts de la Haute-Sûre. Le lac d’Esch-sur-Sûre, puis son barrage monumental, apportent une touche presque alpine, avec des parois abruptes et des virages serrés.
Ici, l’effort est constant : jamais violent, mais jamais relâché.
Le fil rouge brassicole : des brasseries qui racontent le territoire
Cette boucle n’est pas qu’une sortie longue : c’est aussi un voyage dans les traditions brassicoles du Benelux.
Au fil des kilomètres, les lieux s’enchaînent comme une carte vivante des savoir-faire :
Brasserie d’Arlon Coopérative – ancrée localement, moderne, engagée
Brasserie de la Pa (Metzert) – identité terroir forte
Brasserie du Cochon Fantôme (Tontelange) – le rock’n’roll artisanal
La Corne du Bois de Pendus – symbole du folklore local
La Frontabière (Martelange/Rombach) – brasserie frontalière, à cheval sur deux pays
Brasserie Simon & Musée national de la bière (Wiltz) – capitale luxembourgeoise du brassage
Ebly – connu pour son verre iconique en forme de corne
C’est un autre type de fil d’Ariane :une route qui relie les humains, les artisans, les lieux, les histoires — autant que les paysages. Rouler ici, c’est comprendre que le Benelux n’est pas qu’une géographie : c’est aussi une culture vivante et généreuse.
Retour vers Arlon : forêts, plateaux, lumière changeante
La boucle retourne vers la Belgique en traversant la Forêt d’Anlier, l’un des massifs les plus préservés du pays. Longues portions boisées, clairières, routes sinueuses et bosses successives rythment le retour.
Le relief se fait plus ouvert en approchant de la Gaume :plateaux, villages aux murs clairs, ambiance presque méridionale selon la lumière.
Puis, peu à peu, Arlon réapparaît.Ses toits, sa place centrale, sa présence familière. La boucle se referme exactement où elle a commencé, avec le sentiment d’avoir parcouru un territoire complet, cohérent, profond.
Boucle 2 : Race Across Benelux – Boucle 300 km :
Une traversée d’identité entre Arlon, Luxembourg et les vallées profondes de la Semois**
La boucle 300 km est un voyage ample, dense, exigeant. Un format qui ne cherche ni les cols alpins ni les très longues ascensions, mais qui puise sa difficulté ailleurs : dans l’accumulation, dans ces bosses qui reviennent sans prévenir, dans ces vallées qui s’enchaînent, dans cette géographie du sud du Benelux qui ne cesse jamais de respirer par vagues.
Avec 326,6 km et 4 999 m D+, cette trace raconte un territoire frontalier et culturel :la Belgique, le Luxembourg, la Gaume, les vallées profondes de la Semois, les plateaux rapides et les forêts ardennaises. C’est un défi d’endurance, mais aussi un récit — un fil qui relie les paysages, les villes, les villages… et les brasseries, véritables marqueurs identitaires de la région.
Arlon, point d’ancrage et départ d’un long voyage en boucle
Le départ se fait depuis Arlon, ville-carrefour, ville-frontière, ville d’histoire. À peine sorti du centre, les routes s’élèvent doucement. Le ton est rapidement donné : profil ondulé, jamais vraiment plat, jamais tout à fait raide — mais toujours vivant.
La route glisse vers le Luxembourg, première frontière, première transition culturelle, première rupture de rythme.
La Vallée des Sept Châteaux : patrimoine et routes sinueuses
C’est l’un des décors les plus remarquables du Grand-Duché. Un couloir de routes étroites, de forêts profondes et de silhouettes médiévales. Les châteaux surgissent parfois à distance, parfois presque au-dessus des routes.
L’effort ici est mental autant que physique :des montées courtes, répétées, un bitume impeccable qui incite à accélérer, mais un relief qui rappelle vite à l’ordre.
Puis, presque sans transition, la trace atteint Luxembourg-Ville via la côte d’Eich, toujours empruntée par le prologue du Tour de France et le Tour du Luxembourg. Un mélange unique de modernité, de vallées encaissées et de ponts monumentaux. Une capitale que l’on traverse non pas pour son urbanisme, mais pour l’expérience visuelle de passer de canyon en canyon.
Retour en Belgique : la Gaume et son atmosphère singulière
Direction le sud de la Belgique, au plus près de la frontière française. La Gaume est un territoire à part :plus lumineux, plus doux dans ses paysages, plus méridional dans son ambiance, mais tout aussi exigeant dans son relief.
Lamorteau, Virton, Meix-devant-Virton… Des villages qui semblent sculptés dans un calme ancien. Une alternance de champs ouverts, de bordures de forêts et de petites routes qui serpentent autour des bocages.
Puis vient l’un des passages les plus emblématiques de la boucle : Orval. Son abbaye, sa forêt, son atmosphère monastique — et sa bière iconique. C’est un symbole fort du parcours, un lien profond entre culture, territoire et endurance.
La Semois : vallées profondes, routes magiques
La ligne remonte vers Florenville, puis Bas les Gorges. Le paysage se resserre.
Les forêts deviennent plus denses, les vallées plus profondes, les routes plus sinueuses.
À Bouillon, la silhouette du château domine la rivière, comme un rappel que cette région a toujours été une terre de passages, de combats, de récits. La Semois déroule ensuite son ruban d’eau et de routes, dans un décor parmi les plus beaux de Belgique.
C’est ici que la fatigue cumulative commence à peser :les bosses sont courtes mais répétées, les relances fréquentes, le tempo jamais stable. La gestion d’effort est clé :
économie sur les bosses, tempo souple dans les vallées roulantes, nutrition régulière en prévision du final.
Le fil rouge brassicole : une route qui raconte les savoir-faire
Au fil des kilomètres, les brasseries forment un chapelet culturel :
B.A.C – Brasserie d’Arlon Coopérative
Brasserie de Clausen (Mousel) à Luxembourg-Ville
Bofferding à Bascharage
La Gaumaise à Meix-devant-Virton
Brasserie des Trévires (Lamorteau)
Les Géroublonades (Gérouville)
Bière de Godefroy à Bouillon
MilleVertus (Breuvanne)
La Clochette (Étalle)
et Orval, icône parmi les icônes
Ces brasseries ne sont pas seulement des points sur une carte : elles incarnent le territoire, ses traditions, ses histoires, sa créativité.
La boucle 300 raconte la région autant par ses bières que par ses paysages.
Un final signé Hirtzenberg : là où l’effort se transforme en histoire
Dernière difficulté : le Hirtzenberg, point culminant local, montée nerveuse, symbole de la région.Court, mais exigeant. Et surtout, profondément symbolique.
Car ici, tout se referme :la Semois, qui prend sa source à Arlon, fait partie du récit. Le territoire se raconte par cycles. Et la boucle aussi.
Après ce dernier test, la route plonge vers Arlon, vers la ligne d’arrivée, vers la sensation d’avoir traversé un pays entier — peut-être deux — dans un format compact mais terriblement dense.
Et pour ceux qui veulent se lancer : les formats 200 km & 300 km — dont un 200 km by night pour apprivoiser la nuit
FICHE D’IDENTITÉ — RACE ACROSS BENELUX 300 KM
📅 Date :
Retrait dossard : 29 mai 2026
Départ : 30 mai 2026 dès 08h00
🏁 Format : Boucle longue et engagée (Arlon → Arlon)
📍 Départ / Arrivée : Arlon
🌍 Pays traversés : Belgique ↔ Luxembourg
📏 Distance : 326,6 km
⛰ Dénivelé : 4 999 m D+
Illustration 300km - RAB - edouard hanotte
FICHE D’IDENTITÉ — RACE ACROSS BENELUX 200 KM
📅 Date :
Retrait dossard & départ : 30 mai 2026
Départs: à partir de 20h
🏁 Format : Boucle compacte & vallonnée (Arlon → Arlon)
🌍 Pays traversés : Belgique ↔ Luxembourg
📏 Distance : 202 km
⛰ Dénivelé : 3 553 m D+
Illustration 200km RAB - Edouard Hanotte
Les formats 200 km et 300 km reprennent directement les deux boucles qui composent l’expérience du 500 km. Ce ne sont pas des parcours simplifiés : ce sont exactement les mêmes traces, pensées pour offrir une immersion totale dans le Benelux, mais avec une approche plus accessible selon le niveau ou l’objectif de chacun·e.
Le 200 km by night est conçu pour celles et ceux qui souhaitent découvrir l’ultra dans un cadre maîtrisé : une distance raisonnable, un environnement sécurisé, et surtout l’opportunité unique d’appréhender la gestion de la nuit, des lumières, du rythme et de la concentration. Un défi à taille humaine, parfait pour progresser.
Le 300 km, lui, propose une expérience plus longue et plus engagée, avec un passage emblématique par la Gaume, Orval, la Semois et les vallées profondes du sud du Benelux.
Deux formats pensés pour se lancer, se tester, se challenger — ou préparer en douceur l’aventure complète du 500 km.
Conclusion — Le Benelux comme nouveau terrain de jeu de l’ultra cycling
Avec ses formats 1000 km, 500 km, 300 km et 200 km, la Race Across Benelux s’impose comme l’un des terrains les plus complets et les plus identitaires de l’ultra cycling moderne. Plaines rapides, vallées ardennaises, forêts frontalières, culture brassicole et villages chargés d’histoire composent un territoire idéal pour celles et ceux qui cherchent un défi mêlant performance, aventure et découverte. Pensée dans l’esprit de la Race Across Series, cette nouvelle destination propose une expérience exigeante mais accessible, parfaitement adaptée aux cyclistes d’endurance, au bikepacking sportif et à tous ceux qui veulent franchir un cap sur longue distance. En Benelux, l’ultra-distance prend une nouvelle dimension : authentique, transfrontalière, immersive — une invitation à rouler loin, longtemps, et à écrire son propre chapitre d’ultra cycling.
Visionnez le film de l’an dernier:
Pour vous inscrire, c’est ici: https://www.raceacrossseries.com/race-across-belgique-2025