Race Across France 2026 : le parcours en détail
Parcours imaginé par Race Across, tracé et reconnu par Pascal Bride.
départ de la race across France 1000km depuis Anglet, photo: @jennifernguyen.p
Les routes changent, mais l’esprit reste le même
En 2026, la Race Across France renouvelle l’ensemble de ses départs, mais conserve son arrivée mythique à Mandelieu-la-Napoule.
Ce point final n’est pas qu’une destination : c’est un symbole. Celui de l’accomplissement, de la Méditerranée comme récompense après des jours de lutte et de lumière.
Et cette année, cette arrivée prendra une dimension nouvelle, couplée au Outdoor Cycling Festival, un week-end de célébration du vélo et de la communauté ultra.
L’esprit de la Race Across France 2026
Chaque été, la Race Across France rassemble ceux qui cherchent à se mesurer à eux-mêmes. C’est une aventure, oui, mais c’est aussi une course contre soi et contre le temps.
Dix jours, quatre jours, quarante-huit heures… peu importe la distance : ce qui compte, c’est d’aller au bout.
Chaque année, des athlètes venus du monde entier redéfinissent ce que signifie “faire de l’ultra”. Ils repoussent la fatigue, les doutes et parfois les limites du corps pour franchir la ligne à Mandelieu.
Cinq formats pour 2026 :
2500 km – La grande traversée intégrale
1000 km – Les montagnes du centre et du sud
500 km – L’expérience alpine la plus pure
300 km – Le Ventoux comme juge suprême
200 km By Night – Une aventure nocturne unique
RAF 2500 km – De l’Atlantique à la Méditerranée
Lieu de départ : Hendaye, Pays Basque
Dénivelé : 28 600 m D+
Date de départ : 18/06/2026
Délai maximum : 10 jours – 240 heures
Dropbags : Orléans, Bollène
Bases de vie : Créon (km 517), Orléans (km 1145), Albertville (km 1846), Bollène (km 2159)
Difficultés majeures : Pays Basque, col d’Aubisque, col du Soulor, col du Grand Colombier, Mont Ventoux
Le parcours de la RAF 2026
Une diagonale de légende
Le RAF 2500 km est la distance fondatrice, celle qui relie la France d’un océan à l’autre. Une traversée complète, riche de contrastes, de 20 départements et de 28 cols classés aux Cents Cols. Une édition 2026 légèrement adoucie en dénivelé, mais toujours d’une intensité redoutable.
Départ de Hendaye - Race Across France 2500km - photo: @pascalbride
Phase 1 : L’Atlantique et les Pyrénées Atlantiques (0–250 km)
Dès Hendaye, la mer s’efface rapidement derrière les premiers contreforts pyrénéens et du redoutable Pays Basques Français.
Les ascensions du Col d’Aubisque (1709 m, 16,6 km à 7,2%) et du Soulor posent le ton : la RAF ne laisse pas le temps à l’échauffement jusqu’ à la fameuse basilique de Lourdes. Des panoramas à couper le souffle, des routes historiques du Tour de France, et déjà les premières batailles intérieures. Dans l’ histoire du “ Tour de France” le Col d'Aubisque figure parmi les ascensions mythiques de la Grande Boucle depuis sa première apparition en 1910 ouil figure au programme du Tour depuis 74 fois sur ce versant le plus difficile par Laruns. Henri Desgranges, fondateur de la Grande Boucle, en parlait ainsi : « Il n’y a rien au monde de plus hypocrite que l’Aubisque. C’est moche, tortueux, souvent boueux. Enfin, quand ce n’est pas une tempête de poussière et de cailloux. » Des panoramas à couper le souffle mais son emplacement peut rendre l’ascension chaotique à cause de la météo !!!
Aubisque Soulor sous la brume - photo @pascalbride
Phase 2 : Les vallées du Sud-Ouest et la Loire (250–1150 km)
Le parcours traverse ensuite le Gers et les bastides gasconnes avant de rejoindre Créon (km 500), première base de vie : une oasis de calme et de réconfort, souvent synonyme de premier vrai sommeil. Puis cap vers les vignobles de Saint-Émilion, les rives de la Gironde et la majestueuse Vallée de la Loire. Mais attention à la traversée de la Charente bien surprenante parfois, successions de plateaux et plus vallonnées qu’ il n’y parait sur le papier ..La traversée du PNR “ Loire Anjou Touraine “ est un pur émerveillement de solitude et quand arrivent la route des Châteaux de la Loire, la magie est totale. Entre Saumur, Champchevrier, Chaumont sur Loire, Chambord, les châteaux défilent, les jambes tournent, et l’esprit s’évade.
Chateau de Chambord - KM1085 - photo @pascalbride
Phase 3 : Le centre montagneux (1150–1850 km)
À Orléans (km 1145), la deuxième base de vie marque le passage symbolique vers la seconde moitié de la traversée et les vraies difficultés de la RAF commencent . Une pause essentielle avant de s’enfoncer dans le Parc régional du Morvan et ses reliefs piégeux. Ilot granitique au coeur de la Bourgogne, le Morvan est un petit massif montagneux aux formes arrondies qui apporte de magnifiques points de vue sur une nature préservée. Les ruisseaux et les grands lacs qui parsèment le massif y sont omniprésents.
Le col du Rebout, l’oppidum de Bibracte, puis Autun et ses portes romaines rappellent que la France intérieure a son propre souffle. Et que dire de cette redoutable traversée de l’Ain . Quelques moments totalement hors du temps avec les petites routes des contreforts du Jura, le Barrage de Vouglans et son lac vert et le fameux Belvédère des Aigles“ au dessus du Lac de Coiselet …..Les merveilles du Jura avant la difficile ascension du “Grand Colombier” par Lochieux (13 km à 7%) avant de retrouver un classique passage dans le Massif des Bauges donc la porte s’ouvrira par le discret Col de Chambotte au dessus du Lac du Bourget.
Phase 4 : Les Alpes et le Ventoux (1800–2470 km)
vue lors de la descente du Grand Colombier - Lac du bourget - Rhône - photo: @pascalbride
À Albertville (km 1850), la troisième base de vie ouvre les portes des Alpes.
C’est le moment de souffler, de réparer, de repartir vers la haute montagne. La corniche du Drac, la traversée du Diois par les Triéves sont vraiment un enchaînement de petits cols somptueux .puis la chaleur de la Drôme annoncent la transition vers le sud.
À Bollène (km 2160), dernière base de vie avant la Méditerranée, on respire déjà la Provence.
Reste le Mont Ventoux par Malaucène, ses 21,2 km à 7,2 %, puis le passage au col des Tempêtes avant la descente triomphale vers Mandelieu.
RAF 1000 km – À travers les cœurs montagneux
Le parcours RAF 1000KM
Dénivelé : 15 000 m D+
Lieu de départ : Orléans
Date de départ : 24/06/2026
Délai maximum : 4 jours – 96 heures
Dropbag : Bollène
Bases de vie : Gueugnon (km 330), Bollène (km 760)
Difficultés majeures : Massif du Morvan, col du Rebout, col de Mézilhac, gorges de l’Ardèche, Mont Ventoux
Le parcours de 1 000 km partira d’Orléans pour rejoindre la base de vie de Gueugnon via un tracé relativement roulant.
Ensuite, direction les Monts d’Ardèche, offrant des panoramas à couper le souffle avant de plonger vers la vallée du Rhône et Bollène. Comme pour le 2 500 km, la suite du parcours mènera vers le Mont Ventoux, avant la descente finale vers la Méditerranée. Le RAF 1000 km débute dans la douceur de la Loire avant de plonger plein sud vers les reliefs. Une diagonale condensée, où chaque région marque un nouveau chapitre.
Un condensé d’ultra distance
Le RAF 1000 km débute dans la douceur de la Loire avant de plonger plein sud vers les reliefs.
Une diagonale condensée, où chaque région marque un nouveau chapitre.
Phase 1 : De la Loire au Morvan (0–330 km)
lac de Chaumeçon sur les routes du Morvan - photo @pascalbride
Avant d’y parvenir, le parcours longe la Vallée de la Loire, douce et roulante. Les cyclistes quittent les plaines d’Orléans pour suivre les méandres du fleuve, traversant les paysages emblématiques du centre de la France. Entre châteaux discrets, villages de pierre claire et vignobles ligériens, cette portion permet de trouver le bon tempo avant les premières vraies ascensions. La lumière y est particulière — dorée, rasante — et la Loire accompagne les coureurs comme un fil conducteur jusqu’aux premiers reliefs.
Peu à peu, le décor change.Les routes deviennent plus étroites, les forêts plus denses : bienvenue dans le Morvan, territoire sauvage et sincère.
Les longues lignes droites font place à des successions de bosses, de vallées et de cols oubliés. Le col du Rebout et le lac de Chaumeçon forment un duo redoutable, déjà exigeant pour les jambes mais splendide pour les yeux.
Et c’est là que Gueugnon apparaît, petite ville nichée aux portes du Massif Central, comme une parenthèse bienvenue.
Cette première base de vie marque une vraie pause dans l’aventure : le temps de souffler, de se restaurer, de vérifier le vélo… et surtout, de ressentir la chaleur humaine propre à ces lieux qui font l’âme de la Race Across France.
Et Gueugnon n’est pas une étape comme les autres.
C’est une ville chère à notre fondateur, celle qui l’a vu grandir, enfourcher ses premiers vélos et rêver de grands espaces. Alors oui, on plaisante souvent en disant qu’on “passe un peu trop souvent par Gueugnon” 😉 Mais quand on voit l’accueil réservé aux coureurs, on comprend pourquoi. Entre les bénévoles toujours souriants, les repas partagés et la convivialité simple du lieu, Gueugnon est bien plus qu’une base de vie : c’est un retour aux racines.
Phase 2 : Du Charolais au Massif Central (330–760 km)
Depuis Gueugnon, la route s’élève lentement, comme pour tester la détermination des coureurs.
Les paysages se transforment peu à peu : les plaines cèdent la place aux forêts, les villages deviennent plus espacés, les reliefs plus affirmés. On entre dans les Monts du Pilat, où la route ondule sans jamais vraiment se reposer. Les gorges profondes, les cols roulants et les longues traversées boisées rappellent que la Race Across France est autant une aventure mentale que physique. Chaque virage dévoile un nouveau décor : un hameau perché, une rivière en contrebas, ou une route solitaire qui semble filer vers le ciel.
Phase 3 : L’Ardèche, le Ventoux et la Méditerranée (760–1075 km)
les gorges de l’ardèche sur le parcours RAF 1000 2026 - photo @pascalbride
Vient ensuite la Haute-Loire, rude et sauvage, où le vent souffle souvent de face. Ici, le silence est total — seulement interrompu par le bruit des roues sur le bitume. Les routes sinueuses s’étirent entre prairies d’altitude et villages endormis, avant que la route ne bascule vers les Monts d’Ardèche.
Ce massif, véritable terrain de jeu des cyclistes endurants, offre un mélange d’émotion et de résistance. Des routes suspendues, des villages de pierre, des plateaux balayés par le vent et des panoramas à perte de vue : chaque montée est une récompense. La route serpente entre les forêts et les crêtes, et à chaque descente, le sud se devine un peu plus. Dans la vallée du Rhône, la lumière change — plus chaude, plus dorée, plus méditerranéenne.Les gorges de l’Ardèche et le Pont d’Arc marquent la transition vers les Baronnies et les lavandes.
Le Ventoux par Malaucène vient clore cette diagonale d’exception avant la descente vers Mandelieu. Les 300 derniers km étant commun avec le parcours RAF 2500 .
RAF 500 km – L’ultra-montagne
Dénivelé : 8 500 m D+
Lieu de départ : Albertville
Date de départ : 26/06/2026
Délai maximum : 48 heures
Base de vie : Barcelonnette (km 245)
Difficultés majeures : Col du Télégraphe, Col du Galibier, Col de Vars, Col d’Allos, Col du Tanneron
Le Parcours de la RAF 500KM
Le monstre alpin
C’est un parcours plus court… mais aussi le plus impitoyable. Avec 8500 m de D+, le 500 km est l’épreuve la plus montagneuse de la série.
Une route qui s’enfonce dans les Alpes, grimpe vers les nuages, puis plonge vers la mer.
Avec un départ à Albertville, le parcours de 500 km plonge directement au cœur des Alpes. Malgré sa distance plus courte, il propose un dénivelé impressionnant avec l’enchaînement du Galibier, de l’Izoard, de Vars et du col d’Allos. Plus de 8 000 mètres de dénivelé positif à franchir, pour une expérience aussi exigeante que spectaculaire.
Idéal pour ceux qui souhaitent s’initier à l’ultracyclisme sur une distance significative avec un format plus court que le 1000 km mais un dénivelé important principalement entre le km 100 et le km 300. Même si la trace ne fait que 500km le rapport dénivelé/distance reste important avec des cols mythiques.
Col du Galibier - photo @pascalbride
Phase 1 : Maurienne et grands cols (0–245 km)
Les premiers kilomètres quittent rapidement Albertville pour s’enfoncer dans la vallée de la Maurienne, et très vite, la route s’élève. Les coureurs n’ont pas le temps de s’échauffer : le col du Télégraphe (1566 m) se dresse déjà, long ruban d’asphalte ombragé serpentant à travers les sapins.
La pente est régulière mais soutenue, et la vue sur la vallée en contrebas donne une première idée de ce qui les attend.
À peine le sommet franchi, la descente vers Valloire annonce l’entrée dans le royaume de la haute montagne. L’air se fait plus froid, le souffle plus court, et devant eux se dresse le col du Galibier (2642 m) — un mythe du cyclisme, une légende de pierre et de vent. Les lacets s’enchaînent dans un décor lunaire, minéral, où chaque coup de pédale semble suspendu entre ciel et terre. Ici, la montagne ne fait pas de cadeaux : les pentes flirtent souvent avec les 9 %, l’oxygène se raréfie, et la météo peut changer en quelques minutes. Mais au sommet, la récompense est immense.
Le panorama s’ouvre à 360°, sur les Écrins d’un côté, la Vanoise de l’autre — et surtout sur cette sensation unique : celle d’avoir dompté un géant.
La descente vers Briançon est un soulagement… avant de replonger dans l’effort. Car la route continue vers l’Izoard, le Vars et l’Allos, enchaînant cols mythiques et vallées suspendues, là où l’histoire du cyclisme s’est écrite. C’est un monde à part, brut et magnifique, où la nature impose son rythme.
Au cœur de ce relief, la base de vie de Barcelonnette (km 245) attend les coureurs — une véritable oasis alpine. Nichée dans la vallée de l’Ubaye, entourée de montagnes, elle offre un contraste saisissant après tant de cols franchis. Ici, les visages se détendent, les vélos se posent, et le temps semble ralentir. Les bénévoles y accueillent les participants avec chaleur et bienveillance : un repas chaud, un café, un mot d’encouragement… autant de petites choses qui redonnent l’énergie de repartir. C’est un moment rare de répit, de calme et d’humanité, avant d’affronter la deuxième moitié du parcours, plus méridionale, plus méditerranéenne. -Attention, lits limités sur Barcelonnette : prévoyez votre stratégie sommeil en conséquence-.
Phase 2 : De l’Ubaye à la mer (245–440 km)
Après Barcelonnette, les cols de Vars, Allos et Saint-Barnabé se succèdent. La végétation change, les pins remplacent les mélèzes, et le bleu de la Méditerranée apparaît à l’horizon. Mais il faut encore dompter le Tanneron, ultime barrière avant Mandelieu.
RAF 300 km – Le Ventoux en majesté
Dénivelé : 5327 M+
Lieu de départ : Bollène, au coeur de la Provence.
Date de départ : 27/06/2026
Délai maximum : 24 heures
Difficultés majeures : Mont Ventoux
Un parcours plus accessible pour les cyclistes souhaitant relever un défi sur une journée avec comme point d’orgue le géant de Provence.
La map du 300km de la Race Across France 2026
Le souffle du Ventoux
Le 300 km est une aventure express, concentrée en intensité et en beauté.
C’est un voyage du Rhône à la mer, dominé par le géant de Provence.
Phase 1 : De Bollène à Malaucène (0–120 km)
Une mise en jambes progressive, entre vignes et villages provençaux, jusqu’à Malaucène, au pied du Ventoux.
là, redouté, le Mont Ventoux vous attend pour une ascencion incroybale mais longue de 21km.
Quelques compagnons de voyage sur la RAF - photo @edouardHanotte
Phase 2 : Le Mont Ventoux (120–160 km)
L’ascension du Mont Ventoux par Malaucène est une expérience à part.
Plus discrète et plus sauvage que la face sud depuis Bédoin, elle s’élance dès les premiers kilomètres dans une forêt dense, à l’ombre des pins et des châtaigniers. Sur 21 km à 7,5 %, la pente ne lâche presque jamais : c’est un enchaînement de rampes irrégulières, de virages serrés et de longues lignes droites qui n’en finissent pas. C’est un Ventoux plus brut, plus sincère, sans artifices.
À 6 kilomètres du sommet, on aperçoit le Chalet Liotard, dernier repère avant la zone lunaire.
C’est un endroit emblématique : un petit café suspendu à flanc de montagne, où l’odeur du café chaud se mêle à celle des pins.
Mais attention : ce n’est pas une base de vie ! 😅 Les bénévoles de la Race Across n’y sont pas, et la tente de sieste non plus. Ici, politesse et gentillesse sont de rigueur — le passage est mythique, mais il se mérite.
Au-delà du Chalet, la route s’ouvre soudain sur le vide.
La végétation disparaît, le vent s’invite, et le paysage devient minéral. Le col des Tempêtes porte bien son nom : il annonce le sommet, la bascule, la lumière. Là-haut, la Provence s’étend à perte de vue, et par temps clair, on devine au loin le bleu pâle de la Méditerranée. Le cœur s’emballe, les jambes tremblent, mais la mer n’est plus un rêve : Mandelieu est là-bas, tout au fond, quelque part entre deux vagues et une émotion.
L’inégalable vue du Mont Ventoux - photo @pascalbride
Phase 3 : La descente vers la mer (160–324 km)
Le parcours glisse vers le lac de Sainte-Croix, traverse les collines du Var et le Tanneron avant la délivrance finale à Mandelieu.
Les premiers embruns, le bleu qui grandit à chaque virage… et la joie pure de toucher la Méditerranée.
RAF 200 km By Night – Le défi sous les étoiles
Dénivelé : 3 800 M+
Lieu de départ : Mandelieu-la-Napoule
Date de départ : 27/06/2026
Délai maximum : 12 heures
Parcours bientôt disponible
Le RAF 200 km By Night est une porte d’entrée unique dans l’univers de la Race Across France. Une boucle complète au départ et à l’arrivée de Mandelieu-la-Napoule, pensée pour vivre la magie de l’ultra — la nuit. Sous le ciel étoilé de la Côte d’Azur, les cyclistes s’élancent à la tombée du jour pour un périple aussi silencieux qu’intense.
Pas de chrono infernal ici, mais le même esprit que sur les grandes distances : gérer son effort, sa lumière, son énergie.
Le parcours, exigeant mais accessible, offre une succession de montées douces et de descentes fluides à travers l’arrière-pays varois.
Les routes se vident, la mer scintille au loin, et seule la lumière des phares découpe l’obscurité.
L’expérience est à la fois technique, sensorielle et humaine. On découvre ce que signifie vraiment rouler longtemps, seul ou à quelques-uns, avec le cliquetis de la chaîne pour seule compagnie.Les conversations s’allument au détour d’un virage, les sourires se devinent dans la nuit — une communauté de passionné·es partageant la même envie : aller un peu plus loin.
Au lever du jour, la boucle ramène doucement les participants vers Mandelieu.La mer réapparaît, les couleurs changent, et l’émotion grandit.
C’est souvent là, sur ces derniers kilomètres baignés de lumière, que beaucoup réalisent :ils viennent de vivre leur première vraie aventure d’ultra-distance.
L’arrivée à Mandelieu : la fête de l’ultra
Tous les parcours convergent vers Mandelieu-la-Napoule, berceau et symbole de la Race Across France.
Les routes des Alpes, du Jura, du Massif Central ou du Ventoux s’y rejoignent comme des veines ramenant l’émotion vers la mer.
Les finishers y partagent un moment unique — la joie brute, les embruns, la lumière du sud.
Et cette année, le Outdoor Cycling Festival viendra prolonger la fête autour de la communauté ultra.
l’émotion souvent intense des familles à l’arrivée - photo @jennifernguyen
Un coureur du 300km à l’arrivée de Mandelieu - photo @jennifernguyen
Moments de détente et de convivialité entre finishers à Mandelieu - photo @jennifernguyen
Coureuses et coureurs finishers de la race across france 2025 à Mandelieu - photo @jennifernguyen
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